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06/10/2022

la structure de pions en fin de partie

Les joueurs d'échecs savent l'importante qu'il importe d'accorder aux structures de pions et ce depuis que Philidor  s'est livré, au dix-huitième siècle, à une analyse très sérieuse et innovante de cet aspect du jeu.

Quelques remarques:

1) la structure de pions sera très importante notamment lors de la phase finale d'une partie équilibrée; c'est à dire, d'une partie au cours de laquelle personne n'a pris réellement l'avantage.

2) doubler les pions peut constituer une faiblesse mais cela est discutable lorsque cette faiblesse permet d'ouvrir une colonne (voie de passage) dont on a la possibilité de prendre le contrôle.

3) les chaînes de pions bien avancées dans les lignes ennemies représentent une réelle force parce que souvent elles "étouffent" le matériel du camp adverse et constituent une menace de promotion.

06/09/2022

les pions sont l'âme des échecs

Philidor

Le joueur particulièrement talentueux du 18ème siècle Philidor a eu une citation devenue célèbre dans l'univers échiquéen: "les pions sont l'âme des échecs".

Dans une partie équilibrée, c'est à dire dans laquelle aucun joueur n'a pris un réel avantage tout se joue dans la phase finale de la partie. Et c'est là qu'intervient notamment la qualité des structures de pions des deux camps.

Il tombe sous le sens que tout va se jouer à ce stade de la partie en raison, en tout premier lieu, des possibilités de promotion qui s'offrent aux pions des  Blancs et des Noirs. En principe, le premier joueur qui dame gagne la partie; assez rares sont les exceptions.

13/01/2022

l'histoire du gambit dame


Le gambit dame était déjà connu des maîtres italiens du xve siècle ; sous sa forme acceptée il figurait déjà dans le manuscrit de Göttingen, et le célèbre joueur espagnol du xvie siècle, Ruy Lopez le mentionne dans son traité qu'il écrivit à son retour de Rome. 

Philidor le nomme le gambit d'Alep, en référence à son plus fort adversaire, Philippe Stamma, originaire de cette ville. Il a été une arme maîtresse entre les mains des joueurs français des années 1830 (par exemple La Bourdonnais, considéré comme l'un des meilleurs joueurs de son époque), mais ne devient vraiment populaire qu'à la fin du xixe siècle. 

L'irruption des théories hypermodernes dans les années 1920, qui remettent en question la primauté du centre et la réponse automatique 1...d5, brise son hégémonie (dans les débuts du pion-dame) au profit des défenses indiennes commençant par 1...Cf6. Le gambit dame continue cependant à se développer et reste un classique indémodable amenant des variantes complexes analysées en profondeur. Elle a été l'une des ouvertures favorites de l'ancien champion du monde Anatoli Karpov (voir photo).

source Wikipédia

16/12/2021

l'évolution de la théorie des ouvertures

On peut parler de modes en ce qui concerne le choix des ouvertures au jeu d'échecs.

Avant Philidor, il s'agissait de mater le plus vite possible et sans attendre d'ouvrir le jeu par la poussée de 2 cases des pions des rois. 

Puis on a réalisé l'importance jouée par le matériel dont les pions et que la prudence s'avérait finalement tout aussi respectable que l'audace avec les succès obtenus par Wilhelm Steinitz ....

09/12/2021

Philidor impose son style

Le Français François-André Danican Philidor qui s'était imposé en France affronte à Londres en 1747 le Syrien Philippe Stamma qui était jusque là considéré comme le meilleur joueur de son époque.

François-André Danican Philidor est sûr de sa supériorité sur le joueur syrien. Il se permet de donner à son adversaire un très net avantage. Il lui accorde l'avantage du pion et du trait et donne également à celui-ci la victoire pour toutes les parties nulles.

Malgré ce déséquilibre de départ Philidor s'impose face à Stamma huit à deux.

le café de la Régence

Vers 1740, le café de la Régence devint une adresse pour les joueurs d’échecs parisiens qui auparavant se rencontraient au Café Procope dans la Rue de l'Ancienne-Comédie. 

La fréquentation était de qualité. On a pu rencontrer dans ce café Denis Diderot, Jean-Jacques Rousseau, François-André Danican Philidor, Napoléon Bonaparte ou Benjamin Franklin. Des maîtres d’échecs comme Kermur de Legal et plus tard Lionel Kieseritzky et Daniel Harrwitz le fréquentèrent assidument en tant que joueurs professionnels. Denis Diderot en donne une description au début de son roman, Le Neveu de Rameau. Pendant la Révolution française, Maximilien de Robespierre y prit ses habitudes pendant les entractes du club des jacobins ce qui fit fuir bon nombre d'habitués.