la terminologie du débutant 2/2

Coin du débutant

Le joueur débutant trouvera dans les articles: "la terminologie du débutant  1 et 2" les principaux termes échiquéens à apprendre. Pour obtenir des  définitions plus précises que celles mentionnées dans les articles, se reporter aux Libellés ci-contre à gauche.

ligne: colonne, rangée ou diagonale de l'échiquier.

marche des pièces: la manière dont elles se déplacent de case en case.

milieu de partie: seconde phase de la partie.

notation algébrique: écriture échiquéenne.

nulle: partie sans vainqueur et sans perdant.

ouverture: première phase de la partie.

pendule: elle permet de décompter le temps utilisé par les joueurs.

pièce: pion ou figure.

pion: pièce qui vaut 1 point.

prise: action de prendre une pièce adverse.

prise en passant: coup spécial qui concerne les pions.

promotion: transformation obtenue par un pion.

rangée: ligne horizontale de l'échiquier.

roi: principale pièce du jeu.

roque: coup spécial qui concerne le roi et la tour.

stratégie: plan d'action.

tactique: coup ponctuel intéressant permettant de gagner du matériel.

tour: pièce la plus puissante après la dame.

trait: on a le trait ou on est au trait quand c'est à son tour de jouer.

variante: jeu apparenté au jeu d'échecs classique.

la terminologie du débutant 1/2

Coin du débutant

Le joueur débutant trouvera dans les articles: "la terminologie du débutant  1 et 2" les principaux termes échiquéens à apprendre. Pour obtenir des  définitions plus précises que celles mentionnées dans les deux articles, se reporter aux Libellés ci-contre à gauche.

abandon: action consistant à reconnaître la victoire de l'adversaire sans attendre la fin de la partie.

adouber: toucher une pièce pour la repositionner sur sa case et non la jouer.

aile: partie gauche et partie droite de l'échiquier.

attaque: possibilité de prise de pièce.

bande: les lignes les plus extérieures de l'échiquier.

défense: protection de pièce.

case: espace de l'échiquier représentant 1/64ème de sa surface.

cavalier: pièce mineure.

centre: espace représenté par les 4 cases les plus centrales de l'échiquier.

coin: case angulaire.

colonne: ligne verticale de l'échiquier.

contrôle: action exercée par une pièce sur ses lignes de marche.

dame: pièce la plus puissante du jeu.

diagonale: ligne inclinée de l'échiquier.

échange: prise de pièce suivie d'une prise du camp adverse. 

échec: attaque sur le roi adverse. 

échec et mat: attaque victorieuse.

échiquier: socle sur lequel on joue aux échecs.

finale: dernière phase de la partie.

fou: pièce mineure.

cliquer ici pour consulter la suite de cet article: le jeu d'échecs: terminologie du débutant (jeuechecs2021.blogspot.com)

la combinaison

On appelle combinaison une suite de coups exécutée par un camp ayant des réponses forcées ou quasi forcées et permettant d'atteindre un objectif.

Cet objectif peut être un avantage plus ou moins important ou bien un mat.

La combinaison qui conduit au mat est également appelée réseau de mat.

l'analyse post mortem

On appelle analyse post mortem l'étude qui est menée concernant une partie après que celle-ci soit achevée.

Il est intéressant et formateur de se livrer à ce type d'examen notamment pour les parties qui ont été perdues.

L'analyse post mortem est notamment formatrice lorsqu'elle peut être menée avec un fort joueur car celui-ci sera capable de repérer les erreurs commises au cours de la partie.

C'est d'autant plus formateur pour un joueur débutant ou peu expérimenté que les erreurs à ce niveau de jeu ont un caractère répétitif.

le sacrifice

Aux échecs, on parle de sacrifice lorsqu'on donne une figure ou un pion à l'adversaire afin d'en tirer un avantage positionnel ou matériel. 

On qualifie le sacrifice de vrai sacrifice quand les compensations sont uniquement positionnelles, et que la perte de matériel est durable et l'issue incertaine. 

Par contre, le sacrifice est qualifié de pseudo sacrifice si le matériel qui est initialement concédé est à coup sûr récupéré par la suite.

Les vrais sacrifices ne donnent pas systématiquement de résultats directs et facilement mesurables. Parfois, il n'est même pas certain que le sacrifice a à voir avec les avantages réalisés par la suite.

Le vrai sacrifice est aussi appelé sacrifice spéculatif ou bien sacrifice positionnel.

l'analyse rétrograde

L'analyse rétrograde est une technique utilisée dans les problèmes d'échecs pour déterminer quels coups ont été joués pour atteindre une position donnée. 

Cette technique est rarement nécessaire pour résoudre des problèmes classiques, toutefois il existe un genre entier consacré à cette spécialité qui inclut par exemple les rétros et les parties justificatives.

l'attaque à sens unique

L'attaque à sens unique est une situation dans laquelle l'attaquant n'est pas attaqué en retour par la pièce qu'il attaque. C'est le cas, par exemple, lorsqu'un pion attaque une tour ou un cavalier.

la coopération

On appelle coopération l'assistance que deux ou plusieurs pièces d'un même camp s'apportent dans la poursuite d'un objectif ou dans la réalisation d'un plan. 

l'appariement

L'appariement est le fait d'attribuer à chaque joueur (ou à chaque équipe) participant à un tournoi, son adversaire.

Les modes d'appariement les plus fréquents sont le système suisse pour les tournois "open" et les grilles Berger pour les tournois toutes rondes.

le contre-jeu

On appelle contre-jeu les différentes possibilités de défense et de contre-attaque inhérentes à la position du joueur qui ne bénéficie pas de l'initiative.

Porter une contre-attaque consiste, comme son nom l'indique, à parer une attaque par une attaque. Cette attaque peut s'avérer encore plus puissante que la précédente comme le montre le cas cité. 

Dans l'exemple qui figure sur le diagramme ci-dessus, les 2 tours noires ont subi une fourchette de pion. Mais leur camp opère une contre-attaque sur la dame blanche et le roi blanc en prenant le pion en h5, ce qui gagne la dame blanche au coup suivant.

la technique du w

Technique de mat de la finale Roi, fou et cavalier contre roi seul. La technique dite du W qui a été formulée pour la première fois par Philidor dans son traité « L'Analyse du jeu des échecs » de 1749.

la transposition

Position identique obtenue après les mêmes coups joués dans un ordre différent.

l'assistance mutuelle indirecte

L'assistance mutuelle indirecte est l'assistance que se portent 2 pions de la même couleur lorsque la prise de l'un des 2 pions permet la promotion de l'autre. 

Dans l'exemple, si le pion de la colonne h monte en h6, le roi noir ne peut pas prendre le pion en f5.

les lignes de l'échiquier

On appelle lignes les 8 rangées, les 8 colonnes et les diagonales de l'échiquier. Diagramme du haut: la rangée 3 et la colonne g sont marquées avec des croix. Diagramme du bas: la diagonale a5 e1 et la grande diagonale a1 h8 sont également marquées d'une croix.

le swindle

Aux échecs, le swindle (de l'anglais arnaque, escroquerie) consiste à tenter de renverser une position perdue en tendant un piège ou en jouant un coup inattendu.

Parfois on appelle aussi swindle le fait d'utiliser une tactique de distraction de l'adversaire en dehors de l'échiquier, par exemple: se mettre en zeitnot volontairement pour jouer des coups rapides et inciter l'adversaire à faire de même, jouer un coup en soupirant et faisant mine d'avoir commis une bourde alors qu'il s'agit d'un piège.

la table de berger

Table d'appariement standardisée dans un tournoi toutes rondes où tous les joueurs se rencontrent.

le xiangqi

Le xiangqi (chinois : 象棋 ; pinyin : xiàngqí ; Wade : hsiang-ch'i ; cantonais Jyutping : zeong kei ; cantonais Yale : jeuhng kéi ; littéralement : « échiquier des éléphants »), aussi appelé « échecs chinois » (par opposition aux échecs occidentaux), est un jeu de société combinatoire abstrait qui se joue sur un tableau rectangulaire de 9 lignes de large sur 10 lignes de long. Le jeu est également connu au Japon sous le nom de kawanakajima shōgi (le shōgi est un autre jeu d’échecs traditionnel au Japon, dont il existe aussi de nombreuses variantes).

Ce jeu se joue avec 16 pièces par joueur qui sont placées sur les intersections des lignes. Les deux camps sont le rouge et le noir (ou bleu). Une rivière, qui limite aussi les déplacements autorisés de certaines pièces, sépare les deux camps sur le plateau où figure aussi la position de chaque palais.

la règle du carré

La règle du carré est un moyen géométrique permettant de savoir si un roi rattrape ou pas un pion adverse qui file vers sa ligne de promotion. 

Il s'agit de dessiner le carré dont la diagonale va du pion à la ligne de promotion.

Si le roi est dans le carré, il rattrape le pion. Si le roi se trouve en dehors du carré, il ne rattrape pas le dit pion. 

Dans l'exemple ci-dessus, les Noirs sont au trait et le pion noir pourra aller à dame.

la nulle de salon

Une nulle de salon désigne une partie nulle par consentement mutuel de moins de 20 coups. 

Ce genre de parties survient le plus souvent en compétition lorsque les joueurs désirent conserver leurs forces pour des parties symboliquement plus importantes, ou lorsque leur position au classement du tournoi est acquise en jouant seulement des nulles. 

Ces nulles sans combat sont consenties au grand dam des spectateurs, des organisateurs et des autres joueurs de la compétition.

la mort subite

Méthode de départage final en tournoi consistant en une seule partie de blitz où les Blancs disposent d'une minute de temps de réflexion de plus que les Noirs et sont dans l'obligation de gagner. La mort subite est également appelée Armageddon.