niveau 1 débutant - Les Blancs jouent et matent en 2 coups.
1.Dxf7 Rh8 ou h7 2.Dxg7#
Certains chercheurs estiment, concernant les échecs, qu'il importe de se plonger en pleine réflexion et que jouer de "façon légère" ne suffit pas.
Les exercices d'échecs selon ces mêmes chercheurs favoriseraient cette pleine réflexion. Consacrer quelques minutes par jour à essayer de solutionner des exercices d'échecs représenterait une démarche très efficace pour améliorer de manière significative sa logique et sa concentration.
Michel Noir qui est un grand amateur d'échecs et le fondateur du club d'échecs du Perreux dans le Val de Marne (club que j'ai eu le plaisir de fréquenter pendant plusieurs années) a soutenu une thèse en 2002 dans laquelle il a avancé des chiffres intéressants concernant les bienfaits de la pratique des échecs pour les enfants (1).
Selon Michel Noir, des enfants qui ont suivi des cours d'échecs de qualité régulièrement durant deux ans ont amélioré leur logique de plus de 30% et leur capacité de concentration de 50%. C'est considérable.
Personnellement, je pense qu'il tombe sous le sens que la pratique des échecs à toute sa place en milieu scolaire et périscolaire et qu'il reste, en France notamment, beaucoup à entreprendre dans ce domaine.
(1) Thèse intitulée Le développement des habiletés cognitives de l'enfant par la pratique des échecs.
Cette affirmation me gêne un peu car personnellement je considère que dans certaines circonstances, cette chance existe fort probablement et peut influer de façon significative sur le jeu et le résultat de la partie.
Quand on joue en faisant appel à son intuition et non à un calcul précis la réussite est parfois au rendez-vous.
Dans ce cas, on a parfois, il me semble, une part plus ou moins importante de chance; c'est notamment vrai lorsque le jeu conduit à une configuration très avantageuse qui va bien au delà de l'attente inhérente à notre intuition initiale ....
C'est à méditer.
De tels problèmes ont notamment été popularisés par le logicien et mathématicien américain Raymond Smullyan dans son livre Sherlock Holmes en échecs; par déformation professionnelle, Sherlock Holmes est en effet bien meilleur en analyse rétrograde qu’au jeu d’échecs classique.
Le Français Michel Caillaud est un des principaux spécialistes mondiaux de cette discipline.
lien: Raymond Smullyan sur Wikipédia Raymond Smullyan — Wikipédia (wikipedia.org)
Cependant, en matière d'échecs, comme dans d'autres domaines, il existe de nombreuses exceptions qu'il importe de prendre en considération.
Aux échecs, il est même des cas qui nécessitent pas moins que le sacrifice de la dame.
Dans l'exemple objet du diagramme ci-dessus les Blancs sacrifient leur dame en g8 pour ensuite mater par Cavalier f7 (mat à l'étouffée).
L'analyse rétrograde est une technique utilisée dans les problèmes d'échecs pour déterminer quels coups ont été joués pour atteindre une position donnée.
Cette technique est rarement nécessaire pour résoudre des problèmes classiques, toutefois il existe un genre entier consacré à cette spécialité qui inclut par exemple les rétros et les parties justificatives.
Les pièces dites mineures, c'est à dire le fou et le cavalier ont une valeur moyenne de l'ordre de 3 points.
On les appellent pièces mineures par opposition aux figures les plus fortes du jeu: la dame et la tour dont les valeurs moyennes sont respectivement 9 et 5 points.
Certaines personnes considèrent que le fou est plus fort que le cavalier; c'est vrai notamment en finale lorsqu'il reste peu de pièces sur l'échiquier et c'est encore plus vrai en finale lorsqu'on possède la paire de fous et qu'on a ainsi la capacité de contrôler toutes les cases blanches et noires.