Le handicap consiste à minorer les moyens dont dispose un fort joueur par rapport à un joueur plus faible afin d'équilibrer les forces lors d'une rencontre.
Dans l'exemple, le roi noir est mal protégé et les Blancs qui disposent du trait jouent Dd4+ ce qui gagne le cavalier en a7 au coup suivant.
Les joueurs d'échecs savent l'importante qu'il importe d'accorder aux structures de pions et ce depuis que Philidor s'est livré, au dix-huitième siècle, à une analyse très sérieuse et innovante de cet aspect du jeu.
Quelques remarques:
1) la structure de pions sera très importante notamment lors de la phase finale d'une partie équilibrée; c'est à dire, d'une partie au cours de laquelle personne n'a pris réellement l'avantage.
2) doubler les pions peut constituer une faiblesse mais cela est discutable lorsque cette faiblesse permet d'ouvrir une colonne (voie de passage) dont on a la possibilité de prendre le contrôle.
3) les chaînes de pions bien avancées dans les lignes ennemies représentent une réelle force parce que souvent elles "étouffent" le matériel du camp adverse et constituent une menace de promotion.
Un ancien champion du monde a dit un jour: " celui qui perd, c'est celui qui fait la dernière erreur" formule, à mon sens, qui ne manque pas d'intérêt et qui mérite d'être méditée.
Cette formule m'est revenue en tête cette semaine à l'issue d'une partie amicale que j'ai gagnée après avoir commis une étourderie qui m'avait fait perdre un cavalier en tout début de partie.
J'ai construit une défense solide autour de mon roi ce qui a obligé mon adversaire à beaucoup réfléchir et, malheureusement pour lui, à commettre une étourderie conduisant à la perte d'une tour.
Finalement j'ai réussi à gagner car l'avantage avait changé de camp.
On cherche au jeu d'échecs à parvenir à être un bon joueur ce qui est tout à fait normal. Mais on oublie parfois qu'il est également important de rechercher à être beau joueur.
Être beau joueur c'est accepter de perdre si je puis dire avec le sourire. C'est coucher son roi quand la partie est perdue et qu'il est inutile de la poursuivre. C'est aussi éventuellement féliciter son adversaire pour la qualité de son jeu.
On évitera toute attitude marquant une quelconque forme d'irritation. On évitera, par exemple, de balayer l'échiquier d'un revers de manche etc.
Aux 6e-7e siècles, pèlerins bouddhistes et marchands essaiment le jeu indien le long de la route de la Soie jusqu'en Chine. Bien accueilli, le jeu est investi par les propres traditions de l'empire du Milieu et devient le xiang qi, « jeu des figurines d'ivoire ». Transformé en « général », le roi reste confiné dans quatre cases, dites « forteresse impériale ». Deux nouvelles pièces sont introduites : les « canons ». La table de jeu devient rectangle, scindée en deux par un espace médian symbolisant le fleuve Jaune sacré. Placées aux intersections, les pièces ne se déplacent plus suivant les cases mais le long des lignes. Les règles sont modifiées pour accélérer le jeu, jugé trop lent en ouverture. À la fin du 10e siècle, les parties s'achèvent rapidement, autour du vingtième coup. Au fil du temps, le xiang qi est devenu le jeu favori des classes populaires, l'élite lui préférant le wei qi, ancêtre du jeu de go.
source la BNF
Après une escale en Corée, le jeu chinois s'implante au Japon au début du 11e siècle. Il est alors vidé de sa substance guerrière originelle et prend une dimension onirique : c'est le shôgi. Au duel stratégique, les échecs japonais préfèrent un affrontement de deux forces cosmiques. Totalement atypique, le shôgi se joue avec quarante jetons plats, taillés en pointes, identiques pour les deux camps et distingués par des idéogrammes. Les pièces perdent leurs connotations guerrières pour une désignation plus poétique : un « général d'or » ou « d'argent » commande des « chars parfumés » ou « célestes » ; des licornes et des phénix sont introduits. À l'époque des Tokugawa (1607-1867), le shôgi devient une institution nationale. Trois familles sont chargées d'enseigner les règles du jeu dans un shôgi-dokoro, « maison des échecs », et reçoivent une rente régulière. Le grand champion est choisi parmi leurs membres et obtient le titre de meijin. Cette tradition s'est perpétuée de père en fils pendant deux cent cinquante ans. Aujourd'hui, le shôgi est un jeu très populaire pour lequel sont régulièrement organisés des concours nationaux.
source la BNF
Personnellement j'aime bien jouer des parties de blitz sur Internet (parties généralement d'une durée de 5 minutes).
Cela donne un jeu dynamique qui, je crois, est apprécié des jeunes (Cette appréciation ne leur est pas réservée car j'ai moi-même plus de 77 ans).
Le blitz conduit à un jeu spécifique amusant qui n'a rien à voir avec les parties pour lesquelles on dispose de davantage de temps.
Le blitz à l'inverse des parties pour lesquelles on dispose de davantage de temps ne permet pas la mise en place d'analyses et de stratégies fouillées, de mettre sérieusement à contribution son sens de la créativité ce qui peut être frustrant; certains joueurs considèrent même que le blitz n'a plus rien à voir avec les échecs. C'est probablement pour partie assez vrai.
Beaucoup de peintres, qui ont créé des peintures du jeu, étaient eux-mêmes d'assez bons joueurs et certains étaient même des joueurs professionnels qui utilisaient leurs œuvres picturales pour vanter leurs capacités.
La suite de la production des tableaux reflète les étapes de l'histoire du jeu d'échecs : le processus de changement des règles dans le temps, le niveau de compétence des joueurs, les particularités des différentes époques, les variantes du jeu, la perception du jeu par le monde. Le changement des mentalités en matière intellectuelle et spirituelle suivant les époques successives a influencé le mode de représentation artistique du sujet : est apparue ainsi la nature morte, le portrait, la scène de genre, la peinture d'histoire… D'autres facteurs ont également joué un rôle dans le développement du thème : les particularités locales, le niveau d'exigence suivant les sociétés, la position des pouvoirs religieux et séculiers par rapport au jeu.
source Wikipédia
Je propose ce jour une des ouvertures les plus courantes 1.e4 c5 2.Cf3 d4 (1.e4 c5 correspondant à la défense sicilienne qui est l'ouverture la plus usitée).
Concernant cette ouverture se reporter à la documentation sur les ouvertures proposée par Chessgames.com en cliquant ici
Je recommande notamment la consultation de la partie Tal /Koblents jouée à Riga en 1957.
La miniature ou partie miniature est une partie très courte (en principe moins de 20 coups). Elle doit sa courte durée soit à un jeu particulièrement brillant du vainqueur soit à un jeu extrêmement mauvais du joueur perdant.
C'est pourquoi les parties miniatures représentent un outil pédagogique très intéressant.
Liens:
. le fichier PGN de la partie Gioachino Greco contre un inconnu qui a été jouée à Londres en 1623
https://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=1243022
. Le mat de Legal
Parmi les héros de l'Iliade, Palamède et Achille disputent à Ulysse cette illustre paternité dans l'imaginaire médiéval. Ci-dessus Ulysse jouant aux échecs.
Le joueur débutant doit savoir que les techniques d'ouvertures représentent un domaine très vaste et qu'il serait improductif et fastidieux de chercher à en faire le tour.
Il suffit pour s'en persuader de jeter un coup d'œil aux documents sur les ouvertures consultables à partir du lien ci-dessous:
Les Arabes font connaissance avec le jeu. Ils s'y adonnent avec passion et étendent sa pratique au fur et à mesure de leurs conquêtes. Vers l'ouest, le jeu traverse le Maghreb et la Méditerranée pour parvenir dans l'Espagne musulmane et atteindre l'Occident chrétien à la fin du 10ème siècle.
Il existe des jeux d'échecs
différents, persans (chatrang), indiens (chaturanga), arabes (shatranj),
mongols (shatar), européens, birmans (sit-tu-yin), thaïs ou cambodgiens (makruk),
malais (catur), chinois ou vietnamiens (xiangqi), coréens (Jangqi), japonais (shogi),
etc. Tous ces jeux partagent un ensemble de traits qui renvoient à une
véritable préhistoire puisqu'il n'existe aucun témoignage direct et sans
équivoque du supposé ancêtre commun.
Si la naissance même du jeu reste encore obscure et controversée, on peut au moins affirmer que les échecs sont un jeu asiatique.
source Wikipédia
Le jeu d'échecs sur Internet connait un réel succès et ce pour de multiples raisons.
Peut-être, en tout premier lieu, parce qu'il permet de jouer à tout moment depuis son ordinateur ou son téléphone portable ce qui est fort pratique.
Un simple clic sur un site comme lichess permet d'être mis en contact quasi instantanément avec des joueurs partout dans le monde (ou presque) pour disputer une partie à la cadence souhaitée. C'est top! De plus c'est entièrement gratuit.
Cependant cette manière de jouer ne saurait pour autant remplacer la manière de jouer traditionnelle et très conviviale qui consiste à jouer avec des adversaires assis en face de soi à la même table.
Personnellement j'ai fait le choix d'opter pour les deux formules qui pour moi sont tout à fait complémentaires. Il me serait difficile de supprimer l'une ou l'autre.